Un Goomba avec Blender

J’aime les Goombas! Je ne sais pas exactement pourquoi, mais leur air bête et méchant, leur bêtise crasse et leur nature insaisissable m’ont toujours fait rire et c’est avec une joie non dissimulée que j’en fais de la bouillie dès que je dirige le petit gros moustachu! Preuve de cet amour (quasi fusionnel…), j’utilise systématiquement un avatar « Goomba » lorsqu’il s’agit de me rendre sur le Web.

Cependant, l’image que j’utilise depuis un petit bout de temps a été récupérée « à l’arrach' » avec Google, et sa qualité n’est pas tip-top. Je me suis donc piqué de reproduire cette image « en troidé » avec le logiciel Blender. Pour rappel, Blender est LA solution pour faire des images de synthèse sans débourser un sou (et sans sombrer dans l’illégalité 😉 ). Rivalisant avec beaucoup de logiciels commerciaux, c’est une star du logiciel libre disponible sur de nombreux OS, un peu dure à apprivoiser mais finalement assez simple d’utilisation une fois sa logique comprise. Un excellent tutoriel en français permet d’ailleurs de maîtriser la bête!

Ce n’est pas la première fois que j’essaie de reproduire une icône vidéoludique sous Blender. Ne pratiquant pas très souvent, mon niveau reste assez basique (j’ai notamment beaucoup de mal avec les éclairages…), mais je suis devenu un peu plus rapide. La réalisation de ce Goomba ne m’aura demandé « que » trois petites heures. Oui, j’aurais pu les utiliser pour jouer, je sais, je sais…

Quoiqu’il en soit, le principe est assez simple : il consiste à utiliser une image 2D comme guide (retravaillée avec The Gimp – une autre légende de l’open source – pour y ajouter une grille bien utile et vraiment appropriée lorsqu’il s’agit de sprites composés de pixels!) pour travailler sa primitive : ma scène Blender ne contient qu’un objet, un cube qui, à grands renforts d’extrusions et autres « loop cuts« , s’est transformé en Goomba!

Cliquez pour l'image taille réelle

Au final, je suis assez content du résultat, même si j’ai du mal à obtenir des couleurs un peu plus « pétantes »… Mais la facilité avec laquelle il est possible de reproduire les graphismes de la NES (composés en réalité d’un assemblage de « tiles » (parfois traduit par « tuiles ») de 8×8 pixels – donc de 64 carrés – codés sur 53 couleurs uniquement; pour exemple, le Goomba est formé de 4 tiles, soit 256 carrés, et de 3 couleurs) m’encourage déjà à me lancer dans toute une série de réalisations « troidé ».  A suivre, donc…

Bob Dupneu

4 comments

  1. Sympa ton Goomba 🙂
    Quand j’étais petit et que je jouais à Mario, je me demandais ce qu’était ce petit personnage, j’avais du mal à savoir si la partie claire représentait son corps ou si c’était une sorte de bec pointé vers le bas…
    C’est quand même un personnage énigmatique! Est ce un champignon maléfique? En tout cas, ce qui est brillant, c’est d’avoir créé L’ennemi de base de Mario à la perfection: mouvements basiques, et une solution pour le vaincre, l’écraser.
    Chose qui sera reprise dans des centaines de fois ensuite

  2. Dans l’esprit de Miyamoto, le Goomba est bien un champignon : son nom japonais est « Kinoko », soit littéralement champignon! Mais dans Mario, il n’y a pas que cet ennemi de base qui est parfait! Tout le jeu l’est 😀

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